( 24 avril, 2020 )

Histoire de Roupeldange (Résumé)

ROUPELDANGE Calvaire 1814 en 1991 (2)
Les armoiries communales de Roupeldange résument en partie l’histoire du village: « Parti fascé d’or et d’azur à huit pièces (armes du paraige messin de porte de Moselle) et d’or à la demie croix ancrée de gueules (armes de la seigneurie de Boulay).Ces deux seigneuries se partageaient la justice à Roupeldange dont un tiers pour Boulay. Ce partage se transmit ensuite au roi de France et au duc de Lorraine. Cette particularité permettait au pont sur la Nied d’être une marche d’estaux c’est à dire un terrain neutre pour les négociations entre seigneurs.
Le nom de Roupeldange pourrait venir du nom d’un homme germanique appelé Rupold avec le suffixe -ing ou -ange.
Historiquement Roupeldange faisait partie de la paroisse de Guinkirchen et une longue contestation basée sur la difficulté de liaison entre les deux villes lors des inondations permit à Roupeldange d’obtenir un vicaire résident puis en 1751, l’érection d’une paroisse. Pour terminer ces tractations, Roupeldange qui ne possédait qu’une petite chapelle, dut construire une véritable église mais les bénédictins de Longeville lès St Avold refusèrent de financer ce projet et devant les obligations légales préférèrent abandonner leurs droits que de payer. Ce fut donc le conseil de fabrique qui se chargea de la construction avec les dîmes des bénédictins en 1768.
Après la Révolution, Roupeldange devint succursale paroissiale avec Eblange comme annexe.
Autre conséquence de la création de la paroisse, le développement de l’école. On sait qu’il y eut parfois un maître d’école avant la révolution et l’ermite se chargeait aussi de l’éducation des enfants mais après la révolution, on créa une véritable école et dès l’an II, la commune louait un local pour l’instituteur.
La vie du village était orientée vers l’agriculture et l’élevage mais on relève une activité particulière avec « les blancheries » qui consistaient à réserver certains prés le long de la Nied pour étendre les toiles neuves afin de les blanchir au soleil.
Il faut aussi rappeler une autre particularité de l’histoire de Roupeldange: le cahier de M. BASSOMPIERRE, cultivateur de Roupeldange, qui témoigne de la vie quotidienne locale, et qui nous raconte comment on apprit au village la mort du roi Louis XVI en 1793, ou l’arrivée des Cosaques en 1815.

La Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de la Nied (SHAN) Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY dispose d’un fascicule A4 de 78 pages sur l’histoire de Roupeldange. Pour l’acquérir, adressez un chèque à l’ordre de la SHAN de 18€ + 6€ de frais d’envoi.

( 29 mars, 2020 )

HISTOIRE DE REMERING

Rémering Chambre funéraire 2006 (3)

On trouve déjà des traces d’occupation humaine dès la période néolithique à la hauteur du stade mais aussi des restes gallo-romains sous forme de fondations. C’est aussi près du stade que l’on trouve les traces de Maceria, localité d’origine qui disparut à la guerre de Trente Ans.
Le village dépendait de la seigneurie lorraine de Bérus qui exerçait tous les droits de justice alors que les abbayes de Longeville-lès-Saint-Avold, et de Bouzonville y avaient des possessions comme la seigneurie de Boulay. Le village de Rémering devint français comme le reste de la Lorraine à la mort de Stanislas.
Parmi les faits marquants de l’histoire de la commune, on pourra citer l’épopée de la construction de l’église en 1810 qui agita le village en différentes factions pendant au moins une décade opposant le curé à l’entrepreneur ou au maire ou à l’instituteur. Pendant ces affrontements les paroissiens durent se contenter d’une grange pendant plusieurs années. Mais l’histoire paroissiale remonte à 1121 lorsque l’abbaye de St Martin de Glandières faisait valoir son droit de patronage sur une paroisse qui desservait aussi Merten et Villing. L’église St Gengoulf fut menacée de destruction lorsque les soldats allemands se considérèrent concernés par l’inscription « Tout pour la gloire de notre Dieu et la mort de nos ennemis ».
D’abord village-tas, Rémering est aujourd’hui un village en étoile par des constructions le long des routes d’accès mais des lotissements s’efforcent de combler les espaces vides.
L’activité de Rémering a été influencée par les houillères qui favorisèrent la profession de mineurs-paysans mais plus anciennement les habitants étaient vanniers, fabricant les célèbres corbeilles à pain, ou mineurs de fer grâce à une prospection locale de gisement en rognons dont la qualité était appréciée pour produire certaines fontes à Creutzwald.
La nouvelle monographie communale de 80 pages est disponible au prix de 20€ + 6€ de frais d’envoi par chèque à l’ordre de la SHAN Hotel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY

( 29 mars, 2020 )

HISTOIRE DE HESTROFF

L’histoire du village commence le long d’une voie romaine qui conduisait de Metz à Bouzonville jusqu’à Vaudrevange et Bérus. Hestroff entra ensuite dans le giron du duché de Lorraine et servit plusieurs fois de garantie aux créanciers du duc.
L’église a la particularité d’être, avec le cimetière et le presbytère, sur un tertre qui menaçait régulièrement de s’effondrer au cours des siècles mettant à jour des ossements chaque fois qu’une partie du mur de soutien s’écroulait A part cette colline paroissiale, la commune présente un remarquable Bildstock daté de 1635 sur le chemin d’Edling.
On connait les curés de Hestroff depuis 1580 et les instituteurs depuis 1689. Pendant la catastrophe de la guerre de Trente Ans, la population fut réduite à presque rien et à la fin des malheurs, le repeuplement fut en partie le fait de Tyroliens. Par contre un demi siècle plus tard, une émigration importante quitta Hestroff vers le Banat.
On étudiera aussi la démographie et les activités pratiquées par les habitants jouissant d’une certaine aisance grâce à leurs propriétés forestières. La Révolution laissa beaucoup de traces écrites qui ont pu être exploitées pour les réquisitions et l&a conscription liées à ces périodes troublées jusqu’à la fin de l’Empire.
Un passé plus récent mais douloureux avec les préparatifs et le déroulement de la seconde guerre mondiale, la ligne Maginot, l’évacuation et la libération ont également été envisagés
Cette histoire à été présentée au cours d’une soirée le jeudi 26 novembre 2015 à la salle de l’Ancien Lavoir de Hestroff par la SHAN et Hestroff-Amitiés.
Un fascicule de plus de 100 pages avec des illustrations a été publié à cette occasion. Il est en vente à la SHAN au prix de 20€ +6€ de frais d’envoi par chèque à l’ordre de la SHAN Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY.

( 1 mars, 2020 )

HISTOIRE DE GUERSTLING (57)

Comme dans chaque commune, l’histoire de Guertsling -Niedwelling comporte beaucoup de particularités qui peuvent être liées aux habitants mais aussi à la position géographique aux marges de la France.
Les armoiries communales rappellent que le village dépendait de la seigneurie lorraine de Bérus (3 lions argentés sur fond d’azur), qu’il était traversé par la Nied (une fasce ondée d’argent) et que la paroisse était sous la protection de St Maurice (la lance verticale).
La première mention écrite de Guerstling date de 1222 sous la forme de Gerslanden et l’orthographe actuelle apparaît vers 1600; l’étymologie pourrait ramener à un homme germanique appelé Gerso. Le site a été occupé depuis le paléolithique et le néolithique et une mosaïque gallo-romaine y a été découverte.
Les seigneurs de Guerstling étaient pour la haute justice le seigneur de Bérus au nom du duc de Lorraine alors que la justice foncière était partagée entre l’abbé de Bouzonville et les seigneurs de Freistroff et de Dalem et en 1725, le duc de Lorraine renonçait à son droit de retrait lignager en faveur du baron d’Eltz qui détenait en 1758, 30 arpents de bois et deux métairies, plus divers cens ainsi que le patronage de l’église.
La paroisse avait initialement son siège à Niedwelling ce qui fait penser à l’ancienneté de ce village; au XVIIe siècle, le siège paroissial était à Guerstling qui fut temporairement mère-église pour Heining et Rémeldorff alors qu’elle dépendit à certaines périodes de Ihn.
Une église existait déjà en 1698 mais rapidement l’évêché exigea d’importantes réparations tant et si bien qu’en 1735, on la disait neuve. Pourtant en 1835, elle fut entièrement reconstruite et en 1934, on inaugura des orgues à 14 jeux qui furent entièrement détruites par la guerre et il ne reste aujourd’hui qu’une belle rambarde à la tribune qui demeure vide.
Le presbytère ayant été vendu à la Révolution, la commune peina à retrouver un logement pour son curé.
La commune de Guerstling – Niedwelling fut autonome sauf de 1811 à 1815, période de son rattachement à Ihn. A partir de 1815, elle devint commune frontalière avec un poste de douane. La vie communale fut souvent conditionnée par les dégâts des eaux: celles de la Nied qui débordaient comme en 1824 où elles traversèrent presque tout le village et celles du ravin qui récoltait les eaux du devers dominant le village et qui y déversaient des terres et des rochers après chaque grande pluie.
Le village avait déjà un régent d’école au XVIIe siècle mais point de maison d’école; la commune eut des difficultés à résoudre ce problème aussi quand la loi demanda la séparation des filles et des garçons, elle opposa son veto par manque de moyens.

Niedwelling existait probablement avant Guertsling puisque la première paroisse portait ce nom et que les plaids annaux seigneuriaux s’y tenaient pour les deux villages. Bien qu’anciennement une famille de Vellingen soit citée, comme pour Guertsling, la seigneurie foncière dépendait de Freistroff alors que la haute justice lorraine était exercée par Bérus.

La SHAN et la municipalité de Guerstling ont organisé le vendredi 27 mars à 20 h. une soirée sur l’histoire de Guerstling avec projections de photos anciennes.
Mise en vente de la monographie communale 18 Euros Frais d’envoi: 6€ Payable par chèque à l’ordre de la SHAN Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY

( 13 février, 2020 )

Histoire de BETTANGE

BETTANGE Orme (Wikipedia)BETTANGE Eglise avant 1918
BETTANGE Eglise avant 1918BETTANGE Rue de la Nied avant 1918

Bettange ou Bettingen a fait partie du temporel de l’abbaye de Bouzonville depuis sa fondation. Elle détenait aussi le droit de collation. La paroisse a toujours eu pour annexes Colming et Guirlange bien qu’actuellement ces deux localités fassent partie de la commune de Gomelange. L’église a la particularité d’avoir vu son orientation complètement inversée. Elle présente encore certains éléments gothiques prouvant sans ancienneté.
Le duché de Lorraine gardait la haute justice par le biais de la châtellenie de Bérus mais les Haraucourt, les Varsberg de Freistroff puis les d’Eltz y eurent aussi des possessiosns.
Une particularité de Bettange est de ne pas posséder de forêts pourtant nécessaires jadis à l’équilibre financier d’une communauté mais elle compensait cette lacune par la location de prés communaux qui constituait un apport beaucoup plus régulier que la forêt.
Sur le ban de la commune il y avait un moulin sur le ruisseau de Valmunster et pas de moulin à vent comme cela a été écrit au XIXe et une tuilerie dont la production s’est poursuivie jusqu’au XXe siècle.
Nous manquons d’archives sur la période révolutionnaire et impériale.
La vedette de la commune est son orme non seulement pluricentenaire mais aussi résistant à l’épidémie de graphyose et se reproduisant même dans un rejet que l’on espère aussi résistant.

La Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de la Nied (SHAN) Hôtel communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY met à disposition des amateurs un fascicule de 70 pages contre un chèque de 18€ + 6€ de frais d’envoi à l’ordre de la SHAN.

( 1 février, 2020 )

HISTOIRE DE HARGARTEN AUX MINES (57)

Moulin banal de Hargarten

Ancien moulin banal de Hargarten 

 

HARGARTEN AUX MINES

L’histoire écrite de Hargarten aux Mines commence en 1179 sous le nom de Hargada ou Hergada. En 1295, on parlait de Hargarten les Faux c’est-à-dire les chênes qui devaient être nombreux dans la région puisqu’ils avaient déjà donné leur nom à l’abbaye de St Martin de Glandières. Si tous les spécialistes s’accordent sur le suffixe garten, les uns rapprochent Har de Flachs signifiant le lin, d’autres voient dans Har, le verbe harken (râteler) et d’autres encore une déformation de Herren (les seigneurs). Avant le village, il y avait la forêt du Warndt qui recouvrait toute la région ; pourtant des trouvailles archéologiques montrent que le site était déjà occupé par des hommes préhistoriques et ensuite qu’un diverticule de la voie romaine traversait le secteur avec un castrum romain près du Katzenrech.

Le duché de Lorraine partagea le Warndt entre les seigneurs de Varsberg, de Boulay et diverses entités religieuses. Le pied terrier de la seigneurie de Boulay de 1580 définit que la propriété était partagée par moitié entre le duc de Lorraine et Faust de Dalem mais que le moulin banal n’appartenait qu’au duc. Celui-ci engagea pour garantir un emprunt sa moitié de Hargarten aux seigneurs de Dalem.

La guerre de Trente Ans (1618-1648) détruisit totalement le village qui fut reconstruit plus tard plus au Nord. Au XVIIIe siècle, la famille d’Haraucourt, seigneur de Dalem, n’ayant pas d’héritier mâle fit sortir une de ses filles du couvent pour qu’elle épouse le marquis de Bissy, un militaire qui lorsqu’il tomba en disgrâce vendit Hargarten à la famille de Choiseul-Beaupré. A la Révolution la propriétaire était Mme la comtesse de Betz, veuve de Choiseul.

C’était le marquis de Faulquemont et Dalem qui nommait le curé ce qui explique qu’il fut souvent originaire de Faulquemont. Les grosses dîmes étaient partagées par tiers pour le seigneur, pour l’abbé de Villers-Bettnach et pour le curé. L’église de Hargarten existait déjà en 1327 et il est probable que la statue de la Vierge assise portant l’Enfant Jésus est contemporaine de cette église. Elle est placée sous l’invocation de St Michel. La paroisse était souvent la mère église de Dalem. Elle ne fut reconstruite qu’en 1747.

En 1846, on décida une nouvelle reconstruction de l’église et en 1856 du clocher. En 1922, le toit menaçait de tomber et la charpente dut être refaite. Les orgues Dalstein-Haerpfer furent installées en 1888.

Les registres paroissiaux permettant de suivre la démographie ne débutent qu’en 1689, encore sont-ils incomplets. En 1610, on comptait 60 habitants et en 1707, 192, ce qui prouve une recolonisation rapide après la guerre de Trente Ans. Au cours du XIXe et XXe siècle, la population oscilla entre 800 et 1200 habitants. Ce furent d’abord les mines de plomb qui attirèrent de la population, puis le chemin de fer et par la suite l’exploitation des houillères de Creutzwald voisines.

Le maître d’école est signalé depuis 1707 mais nous n’avons que peu de traces de la maison d’école avant 1817, le régent faisant l’école le plus souvent chez lui. Une nouvelle école fut construite en 1848 et en 1853, l’ancienne école réhabilitée fut destinée aux filles et fut confiée à une sœur de Peltre. En 1954, une école moderne fut construite et en 1959, il y avait quatre classes plus une maternelle et des logements pour les enseignants.

En 1860, le ban couvrait 560 hectares dont 313 étaient cultivés, 80 étaient en prairie, 127 en forêts. Mais en dehors de l’agriculture, une spécialité de Hargarten était ses mines de plomb et de cuivre. Elles furent exploitées au milieu du XVIIIe, d’abord par M. Saur qui était soutenu financièrement par le curé Koune qui subit de lourdes pertes lors de la déconfiture de l’entrepreneur. Ce sont ces mines de plomb qui donnèrent à Hargarten son suffixe -aux Mines.

Trois moulins ont existé à Hargarten : le moulin d’en haut ou Obertsmühl, le moulin du Soleil ou Sonnenmühl et le Hellenmühl qui était proche de Hargarten mais sur le ban de Falck. On peut citer aussi dans la liste des activités une tuilerie qui en 1812 produisait 90.000 tuiles par an, la brasserie Fendler et l’huilerie Auer.

La chance de Hargarten pour se développer fut le chemin de fer. Construit en 1877, la communauté souhaita voir la gare se situer entre les deux tunnels mais bien qu’elle porta le nom de Hargarten celle-ci fut installée après le second tunnel vers Falck. Ce tunnel trouva une utilité particulière à la libération de la seconde guerre mondiale en abritant beaucoup de familles lors de l’avancée américaine.

Dans la cadre des Mardis de l’Histoire , la Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de la Nied  a publiée une nouvelle édition de la monographie communale sur Hargarten (90 pages Prix de vente 20 euros frais d’envoi 6€) Chèque à l’ordre de la SHAN Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY.

 

 

( 8 janvier, 2020 )

VAUDRECHING Monographie

HISTOIRE DE LA COMMUNE DE VAUDRECHING

Vaudreching semble actuellement être un faubourg de Bouzonville mais il faut se souvenir qu’alors que Bouzonville n’existait pas ou n’était qu’un gué pour traverser la Nied, gardé par une maison forte, Vaudreching existait déjà et était la paroisse mère de tout le secteur et Bouzonville ne devint paroisse autonome qu’à la Révolution.
Malgré cette ancienneté, les trouvailles archéologiques ont été rares à Vaudreching. Par la suite dès le début de l’histoire écrite, le village fut donné à l’abbaye Sainte Croix à sa fondation et il ne quitta jamais le giron des bénédictins qui obtinrent rapidement la réunion de la paroisse à l’abbaye mais les ducs de Lorraine, descendants des fondateurs de l’abbaye gardèrent toujours précieusement la haute justice sur ce secteur par le biais de la châtellenie de Bérus et Vaudreching subit toutes les vicissitudes liées au partage de la seigneurie à la fin du XVIe siècle puis au rachat par le duc de Lorraine. Les Bénédictins étaient les collateurs et les décimateurs de Vaudreching, ils avaient en plus de nombreuses propriétés foncières sur son ban.
Comme dit plus haut la paroisse de Vaudreching fut une paroisse importante qui comptait en plus du village même, Bouzonville, Aidling, Schreckling, Benting, Brettnach et Alzing. Progressivement sa compétence se réduisit pour ne garder que la commune d’Alzing. La période de la grande paroisse avait permis un accord entre le curé et les religieux attribuant pour plus de simplicité au curé la totalité des revenus de Brettnach et rien ailleurs ; cela entraîna une complication inattendue lorsque Brettnach devint paroisse indépendante.
L’église de Vaudreching existait déjà en 1178 puisqu’elle était alors attribuée à l’abbaye. En 1726, elle était interdite et reconstruite de fond en comble en 1758 ; elle subit une nouvelle restauration importante en 1864 et l’autel en marbre date de 1910.
On ne peut passer sous silence la personnalité du curé Antoine VING qui subit l’épreuve de la Révolution. Né à Sarrelouis, il fut nommé curé de Vaudreching en 1763 et y resta jusqu’à sa mort en 1825. Il fut violemment anti-révolutionnaire et il émigra en 1791 et à son retour protesta contre la perte de la partie Bouzonville de sa paroisse, à la Restauration alors qu’il était envisagé de remettre tout dans l’état d’avant la révolution, il se présenta à nouveau comme le curé de Vaudreching et de Bouzonville.
L’ancien presbytère de Vaudreching est actuellement devenu la mairie.
La commune de Vaudreching eut à régler le lourd problème de la division de la « forêt indivise » qui existait entre les communes de Vaudreching et d’Alzing, cela mit des années à être réglé. Cette situation de deux communes pour une seule paroisse envenima aussi les relations lorsque Vaudreching souhaita récupérer une partie des dépendances du presbytère pour y aménager son école.
Pour clore notre étude, nous avons retrouvé des témoignages sur l’évacuation en 1939 et sur la libération en 1945.
Ce travail n’est pas complet et beaucoup d’autres renseignements peuvent venir l’étoffer mais la centaine de pages qui composent la monographie communale pourra servir de complément au lecteur et sera une base pour qui voudra poursuivre cette recherche.

Une Soirée conférence avec projection de cartes et de photos en association avec la municipalité a eu lieu le vendredi 24 janvier 2014 à 19h30.
A cette occasion, une monographie communale sur Vaudreching est disponible au prix de 20€ (+6€ de frais d’envoi)
à adresser par chèque à l’ordre de la SHAN Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY

( 3 janvier, 2020 )

Histoire d’EBERSVILLER FERANGE ISING LABRUCK (57)

HISTOIRE D’EBERSVILLER

FERANGE ISING LABRUCK

 

La commune d’Ebersviller est constituée du village d’Ebersviller, de l’ensemble Férange, Ising, Labruck et de l’ancien moulin de la Kreschmuhle. On citait déjà le village en 960 sous le nom d’Everonisvilla signifiant la localité d’Eber ou d’Eburo et non Eber le sanglier comme supposé par les héraldistes modernes qui ont choisi le blason communal.

Ebersviller a surtout été possession de différentes abbayes comme celles de Villers-Bettnach, Rettel ou Bouzonville et même celle de St Pierre de Metz qui échangea ses biens à Ebersviller avec des biens à Arriance au bénéfice de Faust de Stromberg.

Progressivement les choses se sont compliquées : des bourgeois messins devenant propriétaires, le duc de Lorraine étant haut justicier et confiant un fief à la famille von Blumenau au XIVe siècle. La famille d’Eltz de Freistroff s’implanta alors petit à petit directement ou par l’intermédiaire de la seigneurie de Château-Rouge au cours du XVIIe et en 1660, le baron de Koenigsfeld, autre seigneur de Freistroff, avait aussi des biens à Ebersviller. En 1708, la haute justice était lorraine, le foncier était partagé entre les barons d’Eltz, de Metternich et de Zandt alors que les dîmes étaient aux chartreux de Rettel.

La paroisse existait déjà en 1221 et le droit de collation était attribué à l’abbaye de Wadgassen. A la Révolution, le curé Klein refusa le serment constitutionnel et émigra ; il fut remplacé par le curé Henry, fervent républicain, qui signait ses actes de naissance « officier public » et devint maire d’Ebersviller en 1793 ; accusé par la suite de conspiration, il fut condamné à mort et guillotiné à Paris. Il faut retenir aussi le curé Dominique DURANT (1851-1875) qui eut la lourde tâche d’assurer le suivi du projet de construction d’une nouvelle l’église sous trois maires successifs dont au moins deux étaient opposés à cette construction ainsi qu’à celle d’une école pour les filles.

L’église actuelle date de 1879 et remplaça une construction de 1736. Le projet rencontra beaucoup de difficultés pour être mis en place et par la suite la réalisation se révéla désastreuse à cause de multiples malfaçons entraînant des actions judiciaires contre l’entrepreneur et contre l’architecte. Ce fut le nouveau curé, l’abbé Kremer, qui avec un nouveau maire mena à bien l’ambitieux défi. Les grandes orgues datent de 1896 et sont l’œuvre de la manufacture Dalstein-Haerpfer de Boulay ; c’est un instrument exceptionnel de 25 jeux.

Au XIXe, le ban couvrait 1407 hectares dont 622 de terres labourables, 634 de forêts et 3,4 de vignes. Comme dans beaucoup de communes, un remembrement des terres fut effectué après la guerre de Trente Ans en 1691. Les forêts couvraient donc presque la moitié de la superficie communale ; on notera aussi la présence d’un vignoble notoire. Depuis la Révolution, la population d’Ebersviller évolue entre 1145 habitants et 472 en 1968. La reconstitution de familles du cercle généalogique a mis en évidence une activité importante dans la commune, entre 1750 et 1850, avec les enfants mis en nourrice par des particuliers ou par l’hôpital St Nicolas de Metz, ce fut presqu’une industrie.

Vu l’importance du village, on dut se pencher, au XIXe siècle, sur la séparation des sexes à l’école et comme pour l’église cette question donna lieu à une joute épique entre le maire, opposé à la dépense, et le curé défendant la morale et soutenu par l’Inspection académique.

Il faut aussi rappeler l’impact de la ligne Maginot sur la commune d’Ebersviller avec diverses implantations comme l’entrée du Michelberg, l’abri Bilmette, les casemates du Hubnerbusch, la casemate d’Ising et l’abri du bois de Férange sans oublier le camp installé à Férange.

 

Férange est connu depuis 1137 sous le nom de Viringen. Au XIIe siècle, l’abbaye de Bouzonville avait des possessions et la seigneurie de Boulay en 1580 déclarait que le duc de Lorraine y était le seul souverain grâce à la seigneurie de Sierck et qu’il partageait le foncier avec les seigneurs de Château-Rouge, de Bisbach et de Dullange en tant qu’héritiers des seigneurs de Volmerange. Il semble qu’anciennement Férange était partagé entre les abbayes de Rettel et de Mettlach dont la part revint ensuite à Boulay. En 1707, la population de Férange était de 83 personnes mais avec 46 enfants ce qui met en évidence cette période de relance après la guerre de Trente Ans et ses suites. Il y avait une école à Férange au moins depuis la Révolution et un moulin était déjà cité en 1317.

Ising était aussi une localité autonome connue depuis 1580, la seigneurie de Boulay déclarant alors que Sierck (le duc de Lorraine) y avait toutes les justices mais en 1707, le foncier était partagé entre le baron d’Eltz et M. Dostang alors que les dîmes allaient aux chartreux et à M. Koeller. En 1707, Ising comptait 52 habitants avec Labruck.

Le moulin de Kreschmuhle dont le nom signifie moulin à son, est cité à partir de 1808 et il fonctionna jusqu’à la seconde guerre mondiale comme moulin à farine pour devenir après une exploitation agricole, ravagée en 1984 par un incendie.

 

La Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de la Nied Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY  a édité un fascicule sur Ebersviller, Férange, Ising et Labruck de 70 pages et vendu 18 euros (+ 6€ pour frais d’envoi).

Chèque libellé à l’ordre de la SHAN

 

( 4 juin, 2009 )

HISTOIRE DE HINCKANGE-BRECKLANGE (57)

Résumé de l’histoire de   HINCKANGE – BRECKLANGE 

            Cette commune comprend trois entités avec le château de Pétrange et la Nied et sa prairie humide a toujours séparée Brecklange de Hinckange.

            Hinkingamvillam, premier nom connu de Hinckange, a été relevé en 787 par Dom Calmet mais Hinkange apparaît dès 1281 et une signification possible serait le domaine d’un homme germanique appelé Hingo.

            Hinckange a été depuis la nuit des temps une possession ecclésiastique aux mains de l’abbaye de St Avold  sans problème jusqu’au XIVe siècle. Lorsque cette abbaye acheta le domaine de Furst à Valmont, elle engagea sa propriété d’Hinckange aux cisterciens de Villers-Bettnach qui, en 1594, obtinrent un jugement de propriété parce que St Avold n’avait pas remboursé  son prêt. En 1609, Villers-Bettnach engagea Hinckange à un chanoine messin contre un prêt. Le chanoine s’empressa de revendre le village à St Avold qui refusa par la suite de la rendre. Par la suite plusieurs seigneurs y avaient des droits : la prévôté au seigneur de Volmerange, à l’abbé de Longeville lès St Avold pour certaines justices et au duc de Lorraine puis au roi de France pour le droit de sauvegarde. Hinckange n’a jamais eu de seigneur laïc et les propriétaires du château de Pétrange n’ont jamais interféré dans la vie du village.

            La paroisse fut donnée à l’abbaye de St Avold dés 1332 pour permettre à cette abbaye de se reconstituer après des guerres incessantes qui l’avaient mises à mal. Mais la aussi la situation n’était pas simple et les dîmes étaient très partagées. L’église consacrée à Ste Lucie fut reconstruite en 1777 et 1778. Elle possède plusieurs biens intéressants : d’abord l’orgue classé dont le buffet a été récupéré à l’abbaye de Gorze et pour lequel on dut percer le plafond lors de l’installation. On a découvert aussi assez récemment des fresques sur les parties hautes de la nef et du chœur. Grâce au curé LOUIS qui était un peu ébéniste, l’église fut dotée de sculptures pour le maître autel et les statues en bois de St Louis, St Pierre, St Paul, Ste Lucie et St Clément et le Graouly. La commune d’Hinckange peut aussi s’enorgueillir d’avoir une croix du choléra élevée dans un petit oratoire qui la protège.

            La municipalité, au XIXe siècle, se préoccupa beaucoup de trouver des financements pour ses dépenses et entama une lutte stérile avec le préfet pour lui démontrer qu’une forêt était plus rentable en l’exploitant tous les 20 ans que tous les 25. Elle dut finalement céder et faire un emprunt pour construire son école. Sans rancune, lorsqu’elle dut donner un nom à ses rues, elle appela la rue qui longe la rivière Patural, le quai Mahler du nom du préfet d’alors.

            Brecklange a toujours été indépendante d’Hinckange jusqu’en 1812, date de son rattachement à Hinckange par un décret impérial signé par Napoléon à Smolensk en Russie. La première citation de Brecklange date de 874 sous le nom de Brancelingen. Contrairement à Hinckange, il y avait à Brecklange un seigneur habitant son château (actuelle maison Clément). Les seigneurs de Brecklange furent d’abord les d’Ozanne puis les de Blair.

Le duc de Lorraine était souverain à Brecklange, les bénédictins de Longeville y avaient les dîmes mais se plaignaient de ne pas percevoir suffisamment de revenus de ce village pour subvenir aux besoins d’entretien de la paroisse qui leur incombaient.

            Brecklange a toujours été une paroisse indépendante mais où faute de revenu il n’y eut souvent pas de curé ; Boulay, Volmerange  et Guinkirchen assurèrent fréquemment le service. L’actuelle chapelle était donc officiellement une église dédiée à St Laurent. Une autre chapelle rurale consacrée aux saints thaumaturges Benoît et Mesmin était un lieu de pèlerinage qui était connu jusque dans les Vosges du Sud.

            Le ban de Brecklange a une forme particulière puisqu’il touche celui de Macker par une bande séparant donc Boulay de Volmerange et le calvaire qui se trouve au bord de la route de Metz après la zone artisanale de Boulay se trouve sur le ban de Brecklange.

UN MAIRE INTRAITABLE 

            La construction de la nouvelle école d’Hinckange fut un véritable feuilleton. La municipalité commença par entreprendre le Préfet pour le convaincre qu’une forêt exploitée tous les 20 ans serait plus rentable que lors d’une exploitation tous les 25 ans. Elle voulait exploiter plusieurs coupes en une année pour créer le budget nécessaire aux travaux dont faisait partie la nouvelle école. Le Préfet et les Eaux et Forêts étant restés sur leurs positions, il fallut recourir à l’emprunt. Le maire était Jean Pierre CLÉMENT. Le Conseil Municipal adjugea les travaux de l’école à l’entreprise Pallez de Retonfey en 1861. La construction avança bon train puisque tout était presque terminé le 3 novembre de la même année, mais la maçonnerie avait été réalisée en dépit des règles de l’art, les chevrons de la charpente n’étaient pas de la bonne dimension, les menuiseries n’étaient pas conformes aux devis, la couverture était faite avec des tuiles « gélleuses, remplies de crevasses et d’éclats cassés » et de plus l’école n’était pas prête pour la rentrée. Pallez se renseigna pour connaître les moyens de gagner le maire à sa cause et il lui fut répondu que le meilleur moyen de le gagner c’est d’exécuter convenablement les travaux …. Les travaux furent achevés par l’entreprise Bourguignon de Chevillon. CLÉMENT Jean Pierre fut maire pendant plus d’une décade et il fit don à la municipalité de deux jardins.

La Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de la Nied  Hôtel communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY a publié un fascicule de plus de 100 pages sur l’histoire de la commune avec une recherche particulière sur Pétrange (prix 20€ + 6 € de frais d’envoi). Chèque libellé au nom de la SHAN. 

( 3 juin, 2009 )

HISTOIRE DE COUME (57)

Résumé de l’histoire de  COUME un village fier de son passé
HISTOIRE DE COUME (57) dans Monographies communales Coume-Rue-de-Verrières-ancienne-Coll.Schoendorf-300x196

L’histoire connue de Coume débuta simplement comme annexe de la paroisse de Behring et les premières mentions écrites ne remontent qu’au XIe siècle sous le nom de Cuine. Cuma, Kume, Cosme, Kummai, Chonne ou même Kuhmen en allemand font en général  que les étymologistes penchent pour un sens dérivé du celte Kumba, la vallée ou Cuma, mot du bas latin ayant la même signification. En plus de Behring, église mère qui fut probablement victime des destructions de la Guerre de Trente Ans, plusieurs sites révèlent une occupation gallo-romaine.

            Il semble bien que le premier détenteur de la seigneurie de Coume soit la prévôté de Fénétrange au XIIIe siècle avec un fief tenu par Pierre de Volmerange. Par la suite, Coume devint lorrain mais les abbayes de Bouzonville et de Wadgassen, le seigneur de Dalem, le seigneur de Boulay, le comte de Créhange ainsi que la commanderie teutonique de Metz eurent différents biens et droits à Coume. Le terrier de 1580 déclarait que le duc de Lorraine était seul souverain de Coume pour 5/6 contre le seigneur de Freistroff pour la dernière part. Le duc de Lorraine laissa en fief héréditaire ses biens à Berman de Puligny et ils passèrent par mariage  à la famille de Beccary-Lebrun qui construisit le « château » puis à celle du comte de Lambertrye, puissante famille qui possédait entre autres les châteaux lorrains de Cons la Granville et de Gerbéviller.

L’église mère qui se trouvait au début à Behring n’était plus mentionnée dans les pouillés de 1496 mais l’abbaye de Prémontrés de Wadgassen avait gardé le droit de nommer le curé, si bien que le plus souvent la paroisse fut dirigée par un religieux. Pourtant la réforme protestante ayant gagné la région de Wadgassen, le seigneur du lieu  supprima l’abbaye,  permettant à l’évêque de Metz de nommer des curés séculiers avec parfois union de la paroisse à celle de Téterchen. Les habitants de Coume laissèrent peu de traces de leur pragmatisme avant la Révolution. Pourtant on peut déjà être étonné par leur cahier de doléances en 1789 qui ne présente pas moins de 48 articles alors qu’une communauté moyenne n’en retenait qu’une vingtaine. Ensuite les curés post-concordataires eurent beaucoup de difficultés à exercer leur ministère : difficultés avec les enseignants, difficultés avec les jeunes qui n’acceptaient pas la reprise en main des mœurs et qui allèrent jusqu’à caillasser la voiture du curé, difficultés avec certains maires. Pourtant malgré tous ces problèmes avec les représentants catholiques, Coume voulut une belle église répondant au souhait des habitants afin que le village soit doté d’une église qui soit l’objet de l’admiration publique. Elle fut construite en 1868-1869.

Le village peut aussi s’enorgueillir d’un calvaire dédié aux 14 saints auxiliaires et d’un ensemble consacré à la grotte de Lourdes servant de monument aux morts dans un petit parc jouxtant le cimetière.

La communauté de Coume consacrait son activité à l’agriculture, les autres habitants étant, soit des manœuvres, soit des artisans permettant à Coume d’être autarcique comme la plupart des villages mosellans. La municipalité dut aussi consacrer de nombreux efforts pour disposer d’une et même de plusieurs écoles convenables. En effet, la commune racheta à un privé l’ancien presbytère en 1837 et installa l’école dans les dépendances de celui-ci mais en 1855, il fallut se résoudre à construire une école neuve avec école de Garçons, école de Filles et asile (école maternelle) ainsi que des logements pour l’instituteur et la Sœur enseignante. Seul un ancien maire vota contre cette dépense et se fit apostropher par le maire de 1855 en ces termes : « Ce n’est pas l’habitude des maires de l’Empire d’agir comme les maires de la République ou les Révolutionnaires »

La population du village était d’environ 146 personnes en 1585, de 180 en 1708 et de 580 en 1790. Par la suite les recensements officiels relevaient 457 habitants en 1802, ils présentèrent un maximum en 1851 à 844 habitants  pour retomber légèrement au dessous de 600 à partir de 1900.

La commune de Coume garde traces de nombreuses annexes : certaines ont disparu comme Behring (environ au croisement du chemin de Roupelstouden), Blitting (vers Guerting en dessous du bois de Coume),
La Helle (au bord du Vegerbach vers Hargarten), le Neumuhle et d’autres existent encore comme les fermes du Grand et du Petit Roupelstouden, St Victor ou Esch et le Altmuhle.

Enfin le ban de Coume a beaucoup servi pour l’implantation des ouvrages de la ligne Maginot sur quatre ouvrages différents.

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La SHAN  Hôtel Communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY a publié un fascicule de 113 pages A4 sur l’histoire de Coume dont le prix de vente est de 20 € plus 6€ de frais d’envoi (Chèque libellé à l’ordre de la SHAN). 

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