Histoire d’Alzing (57) Résumé
On trouve des traces écrites d’Alzing assez tardivement puisque ce nom n’apparaît dans les archives qu’en 1594 sous le libellé Axselingen pourtant son territoire a été occupé dès la préhistoire puisqu’on y a localisé des tumuli et diverses implantations gallo-romaines.
Les armoiries communales modernes rappellent que le village dépendait de Bérus pour la haute justice et de l’abbaye Sainte Croix pour la seigneurie en omettant la présence des Chartreux de Rettel qui détenaient Elig.
L’histoire de la commune d’Alzing ressembla beaucoup à la vie des cadets de famille qui devaient se battre pour asseoir leur situation. En effet, Alzing ne fut au début ni commune, ni paroisse et dut se contenter de droits d’usage dans la forêt indivise avec Vaudreching.
Ce ne fut que la Révolution qui lui accorda le titre de commune indépendante de Vaudreching et elle le conserva lorsque Napoléon voulut diminuer le nombre de communes parce que sa population augmentait très rapidement. Cette augmentation des habitants encouragea aussi Vaudreching à accepter un partage de la forêt indivise avant que ne soit trop réduit sa part suite à une répartition par foyer. Elle s’efforça néanmoins à faire reconnaître que la totalité de cette forêt était sa propriété alors qu’Alzing n’en était qu’usager. L’administration lui refusa cette avantage.
Deux situations étaient réglées: Alzing était une commune indépendante et jouissait d’une forêt dont elle était propriétaire. Restait à régler le problème de la paroisse puisqu’elle dépendait aussi de Vaudreching. Avant la Révolution, Alzing comptait deux chapelles; l’une un peu à l’extérieur du village avait été construite par les Chartreux et une autre dans le village, misérable. Cette carence d’église avait obligé les habitants à construire un clocher sans avoir de chapelle. Au XIXe siècle, les habitants décidèrent de construire eux-mêmes une église qui n’aurait pas de clocher puisqu’il y en avait déjà un. Le projet fut mené à bien et l’église fut consacré à St Joseph, mais resta une chapelle.
La commune avait aussi anciennement un moulin qui se trouvait en devers de la route menant à Bouzonville. Il fonctionna jusqu’en 1860 sous le nom de moulin Schneider.
Comme Alzing n’était pas paroisse le cimetière était le cimetière paroissial de Vaudreching jusqu’à ce que la commune décide de créer un cimetière communal sur la route de Vaudreching après le passage sous la voie ferrée.
Pour compliquer l’indépendance de cette commune, rappelons qu’il y avait un petit hameau nommé Elig contigu à Alzing mais dépendant des Chartreux de Rettel et de la paroisse d’Odenhoven avec laquelle il partageait une forêt indivise. Ce hameau fut incorporé à la commune d’Alzing et à la paroisse de Vaudreching mais il garde des droits d’usage dans la forêt d’Oberdorff.
La Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de Nied (SHAN) Hôtel communautaire 29A rue de Sarrelouis 57220-BOULAY a réalisé la monographie communale N°55 sur l’histoire de la commune d’Alzing de 60 pages A4. Les amateurs peuvent la commander en adressant un chèque à l’ordre de la SHAN de 15€ + 5€ pour frais d’envoi.