Histoire de Brouck (57220) résumé
Brouck est un petit village isolé de tout, une petite route le relie à Varize et à Narbéfontaine, un chemin de terre conduit à Halling et un autre à Bionville. Pourtant l’histoire montre qu’il a été espagnol jusqu’au XVIIIe siècle, dépendant de Raville qui dépendait du Luxembourg qui était sous la coupe de l’Espagne; Brouck avec Bannay et Vaudoncourt et 7 maisons de Helstroff formait une enclave en Lorraine. Son existence remonte sans doute à longtemps puisque un tumulus préhistorique a été localisé et que une importante voie romaine sert de limite communale. La seigneurie de Henning (actuellement simple ferme champêtre) contrôla le village à une époque. La commune de Brouck fut reconnue par la Révolution, supprimée par Napoléon et restaurée par les Bourbon.
Au niveau paroissial, Brouck n’a jamais été paroisse ce qui explique en partie notre manque de documentation sur l’histoire ancienne; d’abord rattachée à Varize, elle devint annexe de Narbefontaine par la suite. Le village n’a pas d’église mais une chapelle consacrée à l’Immaculée Conception. Elle n’a pas non plus de monument aux morts des deux guerres mondiales puisqu’aucun Brouckois ni militaire, ni civil ne fut victime des deux conflits. En reconnaissance, la population a érigé une statue du Sacré-Coeur.
Deux événements négatifs sont néanmoins à rappeler. Le premier fait état d’un château qui aurait été occupé par un chevalier pillard de très mauvaise réputation qui finit pendu à Varize au Speilberg. Il y a là une part de légende mais le second événement est lui bien réel puisqu’il s’agit d’une épidémie de choléra en 1866 qui fit 38 morts en quelques jours dans ce petit village. Il est remarquable que le curé de Narbéfontaine qui assistait les malades de Brouck ne transmit la maladie à aucun habitant de Narbéfontaine en se désinfectant avec du Schnaps lors de ses allers et retours.
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