COLMEN (57) Monographie résumé
S’il est vrai que les gens heureux n’ont pas d’histoire, les Colmenois sont des gens heureux. Pourtant cette histoire avait commencé très tôt puisqu’on a localisé sur le ban un tumulus préhistorique et plusieurs traces gallo-romaines. Certains érudits ont même pensé que Colmen était le village des artisans qui desservait les autres colonies militaires environnantes.
Très tôt les Chartreux de Rettel s’y implantèrent puis les ducs de Lorraine en prirent et en gardèrent le contrôle tout en accordant le fief à divers seigneurs locaux comme le comte de Han, le marquis de Haen.
Le manque de données écrites pour dessiner l’histoire de Colmen est lié au fait que n’ayant jamais été paroisse, le village n’a jalais eu de curé pour écrire l’histoire puisque il était généralement annexe de Neunkirchen et anecdotiquement de Flastroff. Une chapelle dédiée à Sainte Marguerite a été construite au XIXe. Il n’y a que deux calvaires sur le ban dont l’un commémore un attentat criminel qui se produisit en 1934.
Le village a pris de l’extension pendant la période moderne sans doute à cause de sa proximité de la frontière et des travailleurs transfrontaliers. Pourtant la population globale a plutôt baissé au XXe siècle.
La communauté avait une jouissance importante de l’immense forêt qui sépare Colmen de Bibiche; à la suite de plusieurs procès cette usage a été réduit.
Il y avait à Colmen un moulin déjà cité en 1579, il fonctionna jusqu’en 1978.
Pendant la guerre de 1870, Colmen fut un point important du dispositif français en étant l’éphémère quartier général de la division Lorencez.
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