( 7 juillet, 2020 )

DALSTEIN (57) Monographie communale N°47

Il y a bien eu une famille Dalstein qui s’éteignit au XVe siècle et dont la commune a repris les armoiries, brisées des coquilles de la prévôté de Sierck qui représentait le duc de Lorraine.
La localité est citée dès 1130 sous sa écriture actuelle et qui pourrait signifier « la pierre de la vallée ».
En 1434, l’abbé de Villers-Bettnach était déclaré seul seigneur à Dalstein pourtant la haute justice dépendait toujours du duc de Lorraine. Par la suite, la famille d’Haraucourt, les seigneurs de Freistroff y eurent des biens ainsi que les abbayes de St Pierre aux Nonnains de Metz et de Ste Croix de Bouzonville.
Dalstein a toujours été une annexe paroissiale de Menskirch mais elle fit construire une chapelle dédiée à la Vierge où le curé de Menskirch acceptait de venir biner à certaines périodes.
La vie communale de Dalstein fut marquée au XIXe siècle par le combat sans trêve pour recouvrer l’indépendance que Napoléon avait détruite en 1811 en fusionnant les deux communes de Dalstein et de Menskirch. Les conseillers de Dalstein firent la grève des séances du conseil municipal parce qu’il avait lieu à Menskirch et le maire prononça leur exclusion. Il fallut attendre la fin de l’Annexion pour que l’administration de guerre lasse accepte la séparation qui se fit finalement à l’amiable, tous les citoyens étant las des chamailleries.
Même au temps de la fusion, Dalstein avait son école. La population du village était de près de 300 habitants avant la fusion, elle était tombée à 200 lors de la scission et maintenant elle dépasse les 300 âmes. En 1931, avec les travaux de la ligne Maginot, elle dépassa les 600.
En effet la construction de cette ligne fortifiée a grandement perturbé la vie du village vers 1932; il est entouré par deux ouvrages: le Mont des Welsches sur Kemplich et le Michelsberg à cheval sur Ebersviller et Dalstein. Entre les deux, on trouve de nombreux « bétons divers » pour meubler l’intervalle.
Pour être complet, on notera que le ban de Dalstein comporte les restes d’un village disparu pendant la guerre de Trente Ans qui s’appelait Erlefang.

La Société d’Histoire et d’Archéologie des Pays de la Nied (SHAN) Hôtel communautaire 29a rue de Sarrelouis 57220-BOULAY met en circulation la monographie communale N°47 sur l’histoire de Dalstein (68 pages A4) au prix de 15€ plus 5€ de frais d’envoi à régler par chèque à l’ordre de la SHAN.

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