( 11 janvier, 2024 )

PERMANENCES SHAN À BOULAY

Elles se tiennent le deuxième mercredi
de chaque mois sauf juillet et août

au siège, de 16 h à 17 h 30.

Prochaine permanence : mercredi 11 décembre 2024

Pour 2025 :
- 8 janvier
- 12 février
- 12 mars (AG à 18H30)
- 9 avril
- 14 mai
- 11 juin
* vacances
- 10 septembre
- 8 octobre
- 12 novembre
- 10 décembre

Le CPN n° 81-82 est sorti.
Voici le sommaire :
- La Révolution en Pays de Nied – Deuxième partie – André MORHAIN
- Histoire générale des cimetières – André MORHAIN
- Personnes inhumées au XVIIIe siècle dans l’église paroissiale de Vaudreching
et dans l’abbatiale de Bouzonville – Bernard SEMIN
- Bouzonville avant l’an mil – Marie-Madeleine HECKLER
- Claude Florimond, comte de Mercy (1666 Longwy – 1734 Parme) – André MORHAIN
- Saint-Gengoulf de Zimming – Armand ZIMMER
- La chapelle de Welling à Denting, récit d’une restauration réussie – Roland HAMMAN
- De l’utilité des juifs : du juif toléré en Lorraine au juif citoyen en 1850 – André MORHAIN
- Désacralisation de la synagogue de Boulay-Moselle – Jean-Henri MICHEL
- Joseph Wirtz, un dieu du stade téterchenais – Vincent GUlLLAUME et Émile TRIDÉMY
- Trois clochers de chez nous – Marie-Madeleine HECKLER
- Les gisements de cuivre du Warndt en Moselle à la Protohistoire (-2400 à -50 av JC) – Bernard HAMON et Yves GÉRARD

( 9 octobre, 2023 )

COORDONNÉES DE LA SHAN

Courriel : heckler.mado@orange.fr
blog : shanied.unblog.fr

Adresse postale du siège de l’association :
SHAN Hôtel communautaire
29 A rue de Sarrelouis
57220 BOULAY-MOSELLE

Adresse de la présidente
Marie-Madeleine HECKLER
3 route de Bouzonville
57070 METZ

06 14 39 56 40

( 22 juin, 2022 )

Dossier BOULAY détails

Le dossier sur l’histoire de Boulay est trop conséquent pour être publié. Il est composé de quatre fichiers dont nous donnons la table des matières pour ceux qui entreprendraient des recherches sur le sujet.
Chapitre 1: (150 pages A4)
Boulay, blason, toponymie, archéologie.
Les seigneurs de Boulay, les ducs de Lorraine puis les rois de France à Boulay.

Chapitre 2 (267 pages A4)
La municipalité, les maires et l’hôtel de ville.
Boulay ville administrative.
L’éducation l’enseignement, les écoles et les enseignants.
La population
Le ban et l’agriculture: les remembrements, les lieux-dits, les forêts, l’eau et les égouts, les routes,
Les activités et diverses industries
La santé: protection sociale, hôpital et maternité.

Chapitre 3
La vie locale sous l’Ancien Régime, à la Révolution et l’Empire, de 1815 à 1870, sous l’Annexion, entre les deux guerres, sous l’occupation, après la guerre.
Les bâtiments de la ville.
Les équipements collectifs et les associations.
Les guerres.
Chapitre 4 les biographies
Les personnages en lien avec Boulay
Chapitre 5 les religions
Les communautés catholique, protestante et israélite.

( 19 janvier, 2021 )

LES MONOGRAPHIES COMMUNALES DE LA SHAN 2021

La SHAN avait entrepris dès 1992 la publication des monographies communales de tout son secteur (les anciens cantons de Boulay et de Bouzonville). Pour beaucoup, elle avait présenté ces publications dans les villages concernés au cours d’une soirée concertée avec la municipalité.
La SHAN est heureuse de communiquer à tous qu’elle dispose à présent d’un fascicule reprenant toutes les données en sa possession sur l’histoire de chaque commune: armoiries, toponymie, archéologie, les seigneurs, la paroisse et la vie de la communauté (le village, les maires, l’école, la population, les activités, la Révolution, les guerres, etc). Cette liste peut être consultée sur ce site dans la catégorie « monographies communales ».
Nous avons fait deux exceptions pour les deux « capitales » du secteur: Boulay et Bouzonville . En effet la documentation de plus de 300 pages n’a pas vocation à être publiée imprimée mais elle est disponible pour l’instant par voie électronique ou par consultation lors des permanences. Pour ces deux villes, les données recueillies seront utilisées lors de la publication d’articles dans les Cahiers des Pays de la Nied.
Notons aussi l’exception de Filstroff, village pour lequel J.L. Kieffer peaufine une publication fouillée et pour cette commune la SHAN ne dispose que d’une monographie provisoire.
Notre but: partager nos connaissances.
Notre souhait: que des lecteurs nous apportent des compléments ou des correctifs constructifs.

( 12 décembre, 2020 )

HISTOIRE DE HEINING-LES-BOUZONVILLE (57)


 

            La commune de Heining les Bouzonville est constituée de trois entités : Heining, Leiding et Schreckling. Ces trois villages faisaient partie de la paroisse de Leidingen qui est actuellement séparé de Leiding par une rue frontalière.

Les armoiries communales sont les armes de Jeanne d’Arc, patronne de l’église construite en 1938, lorsque le régime hitlérien décida d’interdire aux paroissiens français de fréquenter l’église de Leidingen qui avait toujours été la leur comme le cimetière et même pendant des lustres l’école. Les armes de Heining ont remplacé les fleurs de lys de Jeanne d’Arc par les lions de Bérus dont dépendait le village.

Dés le Xe siècle, on citait Heining sous la forme de Hunniga , mais le site a été habité depuis la nuit des temps puisqu’on a trouvé sur le ban communal beaucoup d’outils préhistoriques (paléolithique) ou gallo-romains et que deux tumuli ont été localisés.

Heining fut donné par Judith de Lorraine à l’abbaye St Maximin de Trèves mais dés 1234,  l’abbaye Ste Croix en fit l’acquisition et s’implanta durablement sous la haute justice de la châtellenie lorraine de Bérus ce qui ne manqua pas de provoquer des heurts de compétence entre Bouzonville et Bérus.

Heining malgré les décisions épiscopales refusa toujours d’être annexe de Guerstling pour des raisons de proximité et aussi d’intérêts financiers puisque les 3/10 de l’église de Leidingen lui appartenaient. Ce ne fut qu’en 1937 que Heining fut érigé e paroisse autonome. La chapelle a été construite en 1946. L’imbrication paroissiale avait occasionné la possession par Leidingen et Ihn de forêts et de terres  sur le territoire de Heining. Les tensions de la période de l’entre deux guerres se traduisit sur le plan local pour définir les droits des Allemands en France tant pour l’exploitation que pour les droits de chasse.

C’est cette période de frictions internationales qui obligea les Français à construire, à Leiding, en 1938, une église pour la commune de Heining. L’Etat et le département prirent en charge le plus gros de la dépense de l’église et du presbytère ; une cloche fut même offerte par le gouvernement Daladier.

Le village de Schreckling se trouve aux confins du ban communal ce qui encouragea ses habitants à se rapprocher de Voelfling pour l’école et de Château-Rouge ou Viling pour le service paroissial.

La chapelle St Vincent a été érigée en 1732 par les meuniers du lieu comme en fait foi l’inscription figurant sur le linteau de la porte d’entrée. La légende locale voudrait que Stanislas Leczinski aurait participé au financement de la chapelle. Le calvaire en face de l’entrée est probablement un calvaire d’épidémie mais il est plus probable qu’il ait été de la même origine que la chapelle si on en croit les quelques mots déchiffrables sur le socle.

L’histoire de la commune de Heining doit une grande partie de son histoire récente à sa position frontalière depuis 1815.

 

 

 

( 8 décembre, 2020 )

FREISTROFF: le Château et les Seigneurs

Membres de la SHAN, Jean Michel BENOIT et Bernard SEMIN ont coécrit un ouvrage sur ce sujet sous trois angles différents: l’histoire des seigneurs de Freistroff, un inventaire des dépendances de cette seigneurie dans 69 localités et une visite guidée du château.
L’histoire des seigneurs débute en 1130 et celle du château en 1301. D’abord maison forte, le château évolue à partir du XVIe siècle vers une résidence seigneuriale dans laquelle les trois coseigneurs se stimulent pour enrichir les façades donnant sur la cour. Par la suite une famille originaire de la basse vallée de la Moselle, les d’ELTZ devint l’unique propriétaire du château et de la seigneurie. Puis vint la Révolution et le château ainsi que les biens furent vendus mais rachetés par des fidèles des anciens seigneurs.
Progressivement le château devint une ferme puis en 1986, il est racheté par la famille GEHL qui réalise son sauvetage.

( 15 novembre, 2020 )

HISTOIRE DE HAM SOUS VARSBERG

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HISTOIRE DE HAM SOUS VARSBERG

 

 

 

            La commune de Ham sous Varsberg a une histoire très ancienne et bien que la forêt du Warndt couvre l’ensemble de son territoire, des traces d’implantation préhistorique ont été mises à jour. La première mention du village est datée de 1181 sous la forme de HAMS qui pourrait venir de l’ancien allemand Heim (une terre basse). Le village et la cour de Ham ont depuis des temps immémoriaux dépendu du château de Varsberg, construit en 1262 par le duc de Lorraine pour consolider son pouvoir en face du château de l’évêque de Metz à Varsberg sur le Geisberg. Au XVIIe siècle, apparurent les barons de Varsberg dont la lignée se perpétue encore de nos jours en Autriche. Au milieu du XIXe siècle, un baron de Warsberg était le chambellan de l’impératrice Sissi.

En 1433, les deux châteaux dits de Varsberg furent détruits parce qu’ils  étaient devenus le repaire de chevaliers-brigands (Raubritter) et seul le château ducal fut reconstruit. Il fut a nouveau très endommagé pendantla Révolution : il ne restait qu’une des quatre tours et une autre, démolie à moitié.

La paroisse est également très ancienne puisqu’on citait déjà un curé de Ham en 1360. L’église était une église grange, consacrée déjà en 1720 à St Lambert. Elle fut entièrement reconstruite en 1878 et le clocher date 1908. Elle possède un orgue qui fut initialement l’œuvre du facteur Verschneider puis de nombreuses modifications firent évoluer l’instrument. Le village présente aussi une chapelle  érigée en 1663.

Parmi les curés, il convient de rappeler François CAVELIUS, curé juste aprèsla Révolution, qui, avec sa sœur, donna à la commune et à la fabrique le bâtiment qui sert encore de presbytère et une annexe pour en faire une école de filles.

Autre personnalité parmi les curés, l’abbé Valentin JAGER qui mourut au village en 1849. Il était originaire de Guerting et sa famille envisagea de l’inhumer dans ce village ; les paroissiens de Ham allèrent en cortège récupérer le corps du curé pour l’inhumer dans leur cimetière comme preuve d’affection.

 

La commune de Ham a eu plusieurs écoles tant pour les filles que les garçons dans divers lieux à travers le village. Elle est pourvue actuellement d’une école maternelle, d’écoles primaires et d’un collège.

La population de Ham  était d’environ 80 personnes en 1585 mais en 1664, il ne reste que 14 familles (environ 60 personnes) mais en 1707, ils étaient 172. Au XIX et XXe siècle, la population passe progressivement de 467 en 1802 à prés de 3.000 en 2008.

Bien que le terrain du ban de Ham soit sableux ou marécageux, donc pauvre, la principale activité historique a été l’agriculture. Il y eut bien un peu d’exploitation de tourbières mais le vrai développement résulta de l’activité houillère voisine à Creutzwald. Le ban était très cultivé jusqu’à la concurrence de la mine et par la suite on reboisa une bonne partie du ban.

Bien qu’il y ait un moulin à Ham, les habitants étaient tenus sous l’Ancien Régime d’utiliser le moulin banal de Diesen.

En 1939, la population fut évacuée à la déclaration de guerre vers Lussac-les-Châteaux et Sillars en région Poitou-Charentes. Les mineurs de leur coté partirent pour Noyelles-Godeaux dans le Nord. La libération par l’armée américaine eut lieu le 27 novembre 1944 mais les Allemands avaient fait sauter le pont dela Bistenen partant, détruisant du même coup toutes les vitres dont celles de l’église.

Il semble que la société des Houillères en installant la cité Maroc sur le territoire de Creutzwald, à la fin de l’Annexion, empiéta sans vergogne sur le ban de Ham. Cette cité appelée Canada fut longtemps un corps étranger pour le village qui développa une hostilité envers ce quartier peuplé en majorité d’étrangers. Aprèsla Seconde GuerreMondiale, une nouvelle vague d’émigrés s’installa dans des baraques de chaque coté de la route de Creutzwald. Progressivement ce différent s’atténua, d’autant plus que le tissu urbain reliait les deux parties pour qu’elles ne fassent plus qu’une agglomération. Il reste pourtant une particularité puisque la ville de Ham doit être une des rares localités qui ait en son ban une rue à son nom.

( 11 novembre, 2020 )

HISTOIRE DE VOLMERANGE LES BOULAY (Résumé)

HISTOIRE DE VOLMERANGE LES BOULAY (Résumé) dans Monographies communales volmerange-eglise-boulangerie-hesse-1911-coll.t.laurent

L’existence du village de Volmerange est attestée à partir de 1147 sous la forme de Wolmeringa et au Moyen Age on connait une famille noble de Volmerange dont la commune a repris les armoiries après la Seconde Guerre Mondiale. Mais le site a été occupé bien avant cette date puisque les archéologues y ont trouvé les restes d’un habitat pouvant remonter à l’âge du fer, période du Halstatt (-700 à -450 avant J.C.). Les testes d’un villa gallo-romaine importante ont également été localisés vers Helstroff au lieu dit Bus.
Depuis 1150 jusqu’au XIVe siècle, on cite des seigneurs de Volmerange ayant des biens à Nomeny. Au début les sires de Volmerange se mirent souvent au service de la ville de Metz, ce qui n’empêchait pas les Messins, venus sans succès faire le siège de Boulay, de piller le village sur le chemin du retour. Suite à diverses cessions, Volmerange se trouva partagé entre l’évêque de Metz, le comte de Luxembourg et le duc de Lorraine. Ensuite, la seigneurie fut acquise par le seigneur de Boulay et revint à nouveau dans le giron de la Lorraine lorsque Boulay devint ducal. En 1580, le pied terrier de la seigneurie de Boulay définissait que le duc était souverain sur ses sujets et ceux des Haraucourt et qu’il avait les justice seulement sur la moitié du village contre les seigneurs de Mollin.
Il y avait un château depuis le XIIe siècle et au XVIIIe on parlait du vieux château ce qui laissait à penser qu’il y en avait un autre. Ces deux châteaux se trouvaient probablement l’un dans la prairie d’Iswinkel et l’autre sur l’autre rive de la Nied en face du premier.
Initialement la paroisse de Volmerange était une annexe de celle de Condé-Northen et le XVIIe et XVIIIe siècle furent des temps de rudes combats pour obtenir le détachemnt de l’église mère sous prétexte d’éloignement, de chemins avec des ruisseaux infranchissables mais aussi de différence de langue. Ils obtinrent enfin gain de cause en 1750 et même devinrent église-mère de Helstroff de 1808 à 1844.
Une chapelle St Jacques sur la côte du même nom, une chapelle Ste Marguerite prés du village disparu de Bengen complétaient la chapelle du village. L’église a été construite en 1730 et restaurée en 1774 mais sa situation causait problème parce qu’une maison voisine ne laissait qu’un passage d’un mètre pour entrer et sortir de l’édifice; la commune put l’acheter et la détruire pour dégager l’église et doter le village d’une place. En 1899, on installa des orgues Dalstein-Haerpfer.
Un des premiers curés de Volmerange, François HILGERT supporta vaillamment la révolution: prêtre réfractaire, il fut arrêté et transféré aux pontons de Rochefort jusqu’en 1795. Relâché, il reprit son ministère clandestin et fut à nouveau arrêté jusqu’à l’an VIII; il reprit sa paroisse en 1802.
Au XVIIIe siècle, on notait une petite communauté juive.
Le village de Volmerange se targue encore actuellement d’être le premier village francique. Pour J.M. BLANC, cela serait du à un don de l’empereur Henri II à l’évêque de Metz d’un domaine qui avait pour limite la Nied Allemande de Créhange à Condé. Les premières traces de l’enseignement remonte à 1620 et la maison d’école fut un problème récurrent comme dans beaucoup de communes voisines et ce ne fut qu’au XIXe que la maison d’école fut construite. La Schulchronik du village a été retrouvée; il s’agit d’un chronique de la vie de l’école et du village que tout enseignant allemand était tenu de rédiger. On y raconte aussi la guerre avec la joie des victoires et le silence des défaites, avec les réquisitions de plus en plus lourdes et enfin le découragement.
La population de Volmerange avant 1802 est mal connue mais depuis cette date des recensements réguliers décomptent en 1836, 496 habitants et ensuite une lente érosion allant jusqu’à 204 en 1954 et même 197 en 1975 et enfin on peut remarquer la vigoureuse remontée à 547 en 2008. En 1936, les professions étaient très variées mais on peut noter la présence de 17 tisserands, 8 cordonniers, 9 couturières et 23 vignerons.
Un pied terrier fut établi en 1688 pour rétablir l’ordre après la guerre de Trente Ans. Frontière linguistique oblige, les noms de lieux se réfèrent indifféremment au français et au platt. L’entretien des chemins semble avoir été une préoccupation importante des responsables à Volmerange d’autant plus qu’il n’y avait pas de carrières sur place et qu’il fallait aller « arracher » les pierres à Macker et que d’autres communes faisaient de même et empruntaient les chemins de la commune. Celle-ci devait aussi se préoccuper du pont sur la Nied.
Il y avait deux moulins à Volmerange le premier sur le ruisseau de Macker et le second sur la Nied ou plutôt sur sur un canal de dérivation ce qui entraîna plusieurs années de litiges entre les meuniers et la commune. L’exploitation cesse vers 1900.
L’annexe de Bengen se trouvait entre Volmerange, Brecklange et Pétrange et elle appartenait pour une grande part à l’abbaye de Villers-Bettnach. Ce hameau fut détruit par un incendie en 1778 et à la révolution, il n’y restait que la chapelle Ste Marguerite.
e sobriquet donné par les voisins aux habitants de Volmerange était « Niedschwin ». Il semble bien que cela ne se rapportait pas à leur malpropreté mais à leur tendance à lésiner dans les affaires pourtant pendant longtemps, l’état du village permettait les deux acceptions. Depuis quelques décennies, Volmerange est devenu un village agréable et fleuri avec beaucoup d’activités et c’est peut-être une des raisons de son essor démographique exceptionnel.

( 6 novembre, 2020 )

Histoire de MOMERSTROFF

L’histoire du village de Momerstroff est tout à fait particulière puisque comme Denting et Niedervisse en partie, cette commune n’a jamais été lorraine, ni messine, dépendant en fait du comté de Créhange directement rattaché à l’Empire romain-germanique. Cette particularité se traduisit par un oubli de l’histoire à la Révolution; en effet, l’assemblée nationale annexa le Comté de Créhange en citant ses divers constituants comme Denting mais ne cita jamais Momerstroff qui en droit n’a donc jamais été annexé à la France. Cette position servit d’ailleurs de base de défense pendant la Révolution à l’abbé CHAVANT, curé de son village natal, et fervent antirévolutionnaire; du haut de sa colline, il nargua les sans culottes de Boulay prétextant que les lois de la constitution civile du clergé ne s’appliquaient pas à lui puisqu’il était non pas dans un territoire annexé mais dans un territoire conquis ce qui lui permit de se faire libérer plusieurs fois après des arrestations et des emprisonnements juger illégaux par les juges français. On le considéra néanmoins comme un dangereux agitateur et il vécut une partie de la période révolutionnaire en prison.
Une autre singularité de Momerstroff est d’être une commune sans ressources, pas de forêt communale, pas de terrains à part quelques lopins de terre vite cédés. Il en résultait un cérémonial assez cocasse: chaque année, un conseil municipal extraordinaire, augmenté des dix plus gros contribuables, devait se réunir afin de trouver le moyen de subvenir aux dépenses ordinaires de la commune et le seul moyen utilisable était l’augmentation des centimes additionnels.
Enfin troisième particularité, la présence sur le ban de Momerstroff d’un gros propriétaire terrien: l’hospice Saint Nicolas de Metz qui avait été doté sous Napoléon des deux tiers du ban communal pour compenser les pertes de revenus liées aux nationalisations de la Révolution. Cet hospice avait commencé à louer ses terres à l’équivalent d’un amodiateur comme sous l’Ancien Régime et celui-ci relouait avec bénéfices à des cultivateurs locaux. Ceux-ci obtinrent par la suite que le conseil municipal devienne l’intermédiaire pour qu’une distribution plus juste associe l’ensemble des cultivateurs du ban.
Nous bénéficions aussi pour reconstituer l’histoire du village d’une Schulchronik qui nous montre les affres de la guerres et les conséquences de la proximité d’un terrain d’aviation voisin

( 6 novembre, 2020 )

LISTE DES PUBLICATIONS SHAN 2023 HORS CAHIERS

MONOGRAPHIES COMMUNALES

Prix de cession: jusqu’à 50 pages:10 €
de 50-65 p 15 € de 65-80p 18 € + 80p : 20 €
Frais d’envoi: 7 €

ALZING…..60 p
ANZELING…78 p
BANNAY…..44 p
BERVILLER..51 p
BETTANGE…80 p
BIBICHE….78 p
BIONVILLE-SUR-NIED..113 p
BISTEN-EN-LORRAINE .56 p
BOUCHEPORN.. 64 p
BOULAY (voir autres publications)
BOUZONVILLE (Fichier de notes, 230 p)
BRETTNACH…93 p
BROUCK……39 p
CHATEAU-ROUGE 48 p
CHÉMERY-LES-DEUX…63p
COLMEN……34 p
CONDÉ-NORTHEN 109 p
COUME….113 p
DALEM….101p
DALSTEIN…68 p
DENTING….75 p
ÉBERSVILLER..59p
EÉBLANGE..78 p
FALCK….114 p
FILSTROFF…(Fichier de 101 p)
FREISTROFF…99 p
GOMELANGE….100 p
GUERSTLING…59 p
GUERTING…..108 p
GUINKIRCHEN..68 p
HAM-SOUSVARSBERG..104 p
HARGARTEN-AUX-MINES..91p
HEINING-lès-BOUZONVILLE..81 p
HELSTROFF….78 p
HESTROFF…120 p
HINCKANGE….101 p
HOLLING….109 p
MÉGANGE…..47 p
MENSKIRCH…63 p
MERTEN…..60 p
MOMERSTROFF..77 p
NARBÉFONTAINE..58 p
NEUNKIRCHEN….51 p
NIEDERVISSE….98 p
OBERDORFF…..35 p
OBERVISSE….54 p
OTTONVILLE…105 p
PIBLANGE….105 p
RÉMELFANG…52 p
RÉMERING…85 p
ROUPELDANGE…95 p
SAINT-FRANCOIS-LACROIX 64 p
SCHWERDORFF….89 p
TÉTERCHEN…..120 p
TROMBORN….52 p
VALMUNSTER…72 p
VARIZE……..130 p
VARSBERG……80 p
VAUDRECHING 95 p
VELVING……37 p
VILLING……57 p
VOELFLING-lès-BOUZONVILLE..30p
VOLMERANGE-lès-BOULAY..100 p
ZIMMING……51 p

AUTRES PUBLICATIONS

BOULAY-HALLING Edition municipale 2000 par P. Bajetti 254p 45€
BERUS, la seigneurie 2012 par J.M. Benoit………….245€..30€
DVD SUR LES CROIX DES CANTONS DE BOULAY ET BOUZONVILLE 15€

Se renseigner par mail ou par courrier.

ABONNEMENT AUX CAHIERS DES PAYS DE LA NIED

L’adhésion avec le double cahier de 120 pages a été fixée à 27€ pour 2024.
Tarif spécial pour les moins de 25 ans: 14 €

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